En théorie, j’aimais bien sexy sushi….

L’idée d’un électro-punk foutraque et déjanté me semblait bien excitante.
Le concept d’un duo bordélique et provocateur au nihilisme affiché, qui se permettait d’avoir un catcheur mexicain pour gogo-danseur me faisait bien marrer (et puis, pour des raisons personnelles, j’aime beaucoup El Stringo).
Les slogans ravageurs et jouissifs (« meurs, meurs Jean Pierre Pernaud ») qu’on sent écrit à l’arrache sur le dos d’un paquet de clopes, satisfaisaient mes envies minimalistes.

Bref, en théorie, j’aimais bien Sexy Sushi… sauf que quand j’écoutais, c’était pas pareil.
J’avais beau essayer, rien à faire, c’était trop « trop »…
La théorie collait mal à la pratique. Il manquait quelque chose…

En théorie j’aimais bien Sexy Sushi et puis, ils ont sortis « J’aime mon pays » en ce début d’année et là tout à changé.

Je rentre à la maison, un jeudi soir de saint Valentin, ma copine me pose devant son écran d’ordinateur et envoie le morceau…
Et là, grosse claque!!! Un electropunk foutraque et déjanté au texte ravageur, jouissif, bourrin et malin en même temps (parce que si tout le monde reconnaît facilement un voisin, un vieil oncle, un collègue dans les images qui défilent, on y retrouve aussi un peu de soi, ce qui créé un juste malaise).
Cadeau bonus : un clip à l’image du morceaux, simple, efficace… Tout le talent de grosses feignasses subversives qui savent provoquer au moindre effort.

Bref avant, j’aimais Sexy sushi en théorie…
Maintenant j’écoute et ça me fait bouger la tête…

MAnu

Sexy Sushi – « J’aime mon pays »