Catégorie : Livres
-
Un empêchement – Michel Crépu
En réalité, au-delà du cas particulier de François Fillon dont on ne s’attendait pas à écrire si souvent le nom, c’est tout un monde qui s’éteint peu à peu, avec ses gloires et ses petites affaires qui sentent le vieux local aux affiches jaunies. Michel Crépu me fait marrer. C’est vrai, j’adore son personnage au…
-
Berlin On/Off – Julien Syrac
Vraiment, le marché de la poésie est une occasion à ne pas rater. J’y vais chaque année pour rencontrer des éditeurs de poésie, et chaque année j’en repars avec cinq ou six recueils de poésie que je n’ai pas l’intention de lire mais que j’achète aux éditeurs chez qui j’aimerais publier mes poèmes dans l’espoir…
-
Les mauvaises – Séverine Chevalier
C’est le grand silence sans vent. Les quelques commentaires aperçus ici et là laissaient présager le meilleur…et le pire. Le roman de Séverine Chevalier, noir comme une nuit sans lune, risquait bien de mettre une claque à ce soleil presque estival et me replonger dans l’hiver pour un moment. Oui, le roman est sombre, vraiment…
-
Tant bien que mal – Arnaud Dudek
Je lui dois le petit peuple de mes cauchemars. Je lui dois une myriade de troubles obsessionnels. Je lui dois mon inaptitude chronique à la décision. Je lui dois des litres de sueur. Je lui dois es idées noires et quelques crises de nerfs. Seule peut-être la fulgurance pouvait permettre à Arnaud Dudek de se…
-
En route vers Okhotsk – Eleonore Frey
Le livre de Mischa Perm, incarne à ses yeux la Sibérie quand bien même il n’est pour ceux qui y voyagent pour de vrai qu’un minuscule point dans un horizon en constante transformation, qui jamais ne s’éloigne ni se rapproche. Pour enfin s’ouvrir sur la mer d’Okhotsk. Où l’on trouve bel et bien un Okhotsk.…
-
Des histoires vraies – Sophie Calle
C’est une lecture paresseuse d’un dimanche après-midi lumineux. Café, petit chocolat et digestion lente. Je parcours ce recueil comme j’arpenterais nonchalamment les allées d’une expo désertée. Sophie Calle, dont bizarrement je ne connaissais pas l’écriture, je dis bizarrement car elle a toujours été là. A travers Paul Auster notamment – parenté troublante avec le Carnet…
-
Chanson de la ville silencieuse – Olivier Adam
Les irruptions de mon père dans ma vie d’enfant furent rares mais elles me reviennent avec une précision que ne revêt aucun autre souvenir de cette période. A l’inverse, les semaines, les mois, les années vécus dans les parages de ma mère, dans son appartement où elle ne faisait que passer, dormir, où elle ne…
-
Simple mortelle – Lilian Bathelot
Je suis enfin vivante. J’étais quand même un peu fébrile avant d’ouvrir ce Simple mortelle. Parce que j’avais adoré son Terminus, mon ange, parce que le personnage, Lilian Bathelot, a ce petit quelque chose d’ultra chaleureux qui vous donne envie de vous attarder à table avec lui, de reprendre un coup de rouge pour finir…
-
Inauguration de l’ennui – Guillaume Siaudeau
Mon meilleur spot, c’est l’ennui. l’ennui est sans doute l’endroit où j’ai trouvé le plus de poésie. Je n’ai jamais eu peur de l’ennui. Je lui voue même une certaine forme d’admiration. Pour toutes ces raisons, je lui devais bien cette inauguration. Oh, tiens Guillaume Siaudeau publie un recueil de poésie. Je ne devrais pas…
-
4 3 2 1 – Paul Auster
1016 pages. Je suis venu à bout de 4.3.2.1, ce pèlerinage à marche forcée dans la mémoire américaine de l’après-guerre. Un trek de lecture pour randonneurs littéraires avertis, pour marathoniens de la phrase longue. J’avoue que, après avoir allègrement et vaillamment englouti les premières centaines de pages, frais et confiant surtout, fort de ma foi…