Alors voilà. S’il n’y en a qu’un ce sera celui-là. Ce disque traversera les âges. Dans dix ans, je l’écouterai encore. Je classe d’ores et déjà ce « No deal » parmi les bijoux intemporels de ma collection. Il pourrait être sorti il y a vingt ans, il pourrait naitre dans trente, ce n’est pas la question. Mélanie de Biasio se fout de ce qui se fait, de ce qui se dit, de ce qui marche. Mélanie est au-dessus. Au-delà de tout. Elle chante, divinement, elle distille des trésors de jazz intimiste aux relents post rock (j’entends ce que je veux entendre), du bout d’une voix…sans doute la plus sensuelle jamais… Trop de superlatifs.
Cet album, made in Belgique en plus, c’est la classe absolue. C’est une claque phénoménale qui renvoie mes coups de cœur précédents au statut d’anecdote ou de péripétie. Après vingt-cinq ans d’obsession musicale, je crois que je sais reconnaitre le coup de foudre éphémère de l’amour éternel. Mélanie, en quelques jours est venue s’assoir aux côtés des Tom Waits, des Tindersticks, des Sonic Youth et dEUS de ma vie, une petite famille dont je me réclame et qui constitue mon identité musicale.
C’est un cadeau avant Noël. Le bonheur.
Une réponse à “No deal – Mélanie de Biasio”
un peu statique mais sacrée voix en effet !
Mior