Les chemins de traverse – Moodoïd

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OH lala.

J’ai toujours aimé les trucs originaux, les contrepieds, les surprises, les dingues. Quand j’étais gamin, tout gamin, je kiffais Pinkipou, le fakir moustachu de l’île aux enfants, c’est dire… Oui j’ai toujours eu une tendresse pour les barjots (pas Frigides svp) et si en plus ils ont un jour voulu faire de la musique – oui les B 52’s étaient dingues, au moins au début – je leur ai prêtés mes oreilles bienveillantes.

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Qu’on se le dise, la section Alternative de Deezer est un nid à Barjots. Certains parlent parfois une langue proche de la mienne et c’est à ce moment-là en général que se produit la rencontre.

C’est arrivé ce matin. Café dans la main gauche, fichier Excel aux formules inquiétantes dans le viseur, casque sur les oreilles, j’ai tenté, sans trop de convictions, le nouveau single d’un groupe dont j’avais vaguement entendu parler sur Nova. Moodoïd.

Oh lala. Choc. Introduction orientale, façon world music meets Electro-Jazz, et puis, au bout de 48 secondes, la stupeur. Un chœur digne des gamins dans « Quand on aura vingt ans en l’an 2001 », RIP Pierre Bachelet, entonne un chant façon cantique de fin de messe de la pire espèce…des paroles quasiment incantatoires genre JMJ sous acide…WTF ?!

J’ai à peine le temps d’essuyer une goutte de sueur anxieuse sur mon front qu’un fantôme de Gainsbourg débarque sans prévenir, accompagné de la basse et des violons de Melody Nelson ou presque…OH lala. Psychedelic crisis. Où sont mes pilules? J’en ai bien besoin car après 3 :00, nous flottons déjà très loin au-dessus du sol.

Les petits cailloux fondent dans les mains , ma main dans ta main se transforme en choux…

J’essaie de comprendre les paroles, j’abandonne et je me laisse embarquer. je cherche des similitudes avec des sons que je connais et que j’aime. Je cherche, je cherche et je finis par trouver. Moodoïd est le cousin français de Connan Mockasin, mon elfe néo-zélandais préféré. Je ne lutte plus, je renonce définitivement, je sais que cette folie stellaire me parle énormément. Le deuxième morceau, La lune est sans doute encore plus dingue. Des guitares gothiques volées dans les années 90 à Wayne Hussey de The Mission, des chœurs de patients en HP et des paroles, comment dire…

La lune n’appartient à personne. Elle te guidera dans les sentiers…

Oh lala. J’écoute ça en boucle depuis ce matin, je suis très loin de la terre ferme.

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