Catégorie : Cinema
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Midnight special – Jeff Nichols
Je finis par me dire que c’est moi. Ça ne peut être que moi quand TOUTE la presse s’extasie et que je m’interroge vraiment sur ce que les critiques ont bien pû trouver au dernier film du pourtant excellent Jeff Nichols. Ok Mud, c’était pas mal amis Take shelter c’était carrément génial. On n’en attendait…
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Remember – Atom Egoyan
Je savais bien que je n’allais pas me marrer, ce n’était pas la semaine…On avait déjà fait une tentative pathétique lundi soir. Mais lundi c’était le printemps du cinéma et même le plus spectaculaire des navets faisait salle pleine à 18 :30. On avait dû se rabattre, parce qu’il était trop tôt pour l’apéro et…
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Saint Amour – Delépine et Kervern
Je me méfie du cinéma de Delépine et Kervern. Ils ont la sale habitude d’enlaidir pour le plaisir, de présenter sous couvert de bons sentiments, de gouaille et de blagues Trash/potaches la vie misérable de ceux que tout le monde oublie, sauf eux. Je me méfie de l’altruisme social un peu caricatural qui se cache…
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The revenant – Alejandro González Iñárritu
Après le livre, le film. Je n’avais pas grand-chose à perdre – je n’avais pas tellement aimé le livre de Michael Punke – pas assez de relief. Alors j’ai fait comme tout le monde, je suis allé voir l’histoire de Hugh Grass réécrite par I’idole Iñárritu, accompagnée de l’autre idole enfin célébrée par ses pairs…
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45 ans – Andrew Haigh
45 ans, ou l’histoire violemment désabusée d’un amour qui ne s’était jamais vraiment regardé dans la glace. Campagne anglaise, l’hiver. Kate/ Charlotte Rampling, bottes aux pieds, veste Barbour, promène son chien dans des champs tristes et brumeux comme un hiver anglais (j’en ai vécu suffisamment pour me permettre un jugement, l’hiver anglais est une purge humide…
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Knight of cups – Terence Malick
Ah Terence Malick c’est beau…Le Nouveau monde, la Ligne rouge, The tree of life…Malick c’est un regard, esthétique, sur le monde. Malick c’est la poésie, c’est la contemplation sur grand écran, c’est le temps qui s’arrête pour mieux observer ces blés qui ondulent, ces nuages qui se meuvent lentement dans le ciel. Malick c’est cette…
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Mia madre – Nanni Moretti
On aime ou on n’aime pas Nanni Moretti. Moi, je n’ai pas d’opinion. Ou plutôt, j’adore le détester, tout comme j’adore détester le côté excessivement théâtral des italiens. C’est sans doute parce que mon rital préféré, mon client fou, caractériel, caricatural mais génial m’a pris la tête une bonne partie de la matinée, que j’ai…
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The lobster – Yórgos Lánthimos
C’était la semaine dernière, juste avant que la terre s’arrête de tourner. J’ai un peu perdu le fil après, comme tout le monde. On avait pourtant passé une bonne soirée, salle de cinéma bondée, nous même pas en retard, contraints de s’installer au premier rang, c’était jeudi soir, tout Paris était de sortie. Je voulais…
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Seul sur Mars – Ridley Scott
Quand Hollywood lève le nez vers les étoiles, j’adore. Racontez-moi une histoire de bonhommes perdus au fin fond de la galaxie et j’accours, je laisse au vestiaire ma casquette de snobinard à film d’auteur et je me laisse guider vers la salle de contrôle de la Nasa, qu’on finit par connaitre comme si on y…